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Centre de soins Faune Sauvage 

Site mis à jour le 13 avril 2016 

 
 

ASSOCIATION ATOUPIC 

S’il est à l’abri de son principal prédateur, le blaireau, la vie citadine n’est pas sans risques. Au contraire :  

Dans les zones urbaines, les températures sont légèrement plus douces et vont raccourcir la période d’hibernation. Les hérissons en sortent plus rapidement, ce qui augmente ainsi les risques d’accidents et peut avoir des répercussions sur leur santé. 

Sa curiosité et son appétit le conduisent à entrer dans les boîtes de conserves et autres récipients jetés au sol, ou il reste coincé. 

Le cloisonnement trop parfait de nos jardins le pousse à chercher des passages dans lesquels il reste souvent bloqué. 

Caché la journée dans les hautes herbes et dans les haies, il est souvent victime de nos tondeuses et débrousailleuses.  

Brûler nos tas de feuilles et nos branchages restés au sol quelque temps leur a permis de se faire un nid ou il brûlera. De même que les fourches pour ramasser les broussailles peuvent les transpercer. 

Les filets de protection posés à terre sont des pièges dans lesquels il ne pourra se dégager. 

Les piscines vides ou pleines sont des dangers, noyades ou mort de faim et d’épuisement. 

Les pesticides et tue limaces qui empoisonnent son alimentation, sont des produits mortels pour lui. 

Les routes qu’il traverse pour chercher sa nourriture ou se reproduire font énormément de dégâts et laisse de nombreux bébés orphelins au printemps. La ville est donc loin d’offrir le plus adéquat des environnements aux hérissons. 

Malgré la sélection naturelle à laquelle il doit faire face, (20 % des bébés meurent avant d'avoir quitté le nid), les survivants n’atteindront pas leur première année. 

Le jeune hérisson qui quitte le nid a désormais une espérance de vie inférieure à 2 ans. Quatre individus sur mille seulement vivront jusqu’à l'âge de 10 ans ! 

LES PIÈGES